
Ce matin, nous sommes allés à la bibliothèque. Nous avons rencontré Claude Cailleau, poète, et Marie-Thérèse Mékahli, illustratrice.
Claude Cailleau nous a parlé de son travail. Il était professeur de français avant.
Il a choisi d’écrire parce que, dans cinquante ans, il sera mort, mais que, un jour, peut-être, quelqu'un trouvera un livre de lui et qu’il revivra un peu comme ça.
Il s’inspire de la vie pour écrire. Et aussi de son enfance. Il s’inspire de choses qu’il a vécues et aussi de ce qui se passe dans
Il nous a montré une photo de sa bibliothèque : il a plus de 3500 livres. Ils sont rangés dans l’ordre alphabétique.
Il nous a expliqué comment travailler un livre. D’abord, l’écrivain écrit son histoire, la corrige, et la tape à l’ordinateur. Puis, il le donne à un éditeur lui en expliquant ce qu’il veut. Le plus souvent, l’éditeur fait ce que l’écrivain veut. Ensuite, l’éditeur envoie les épreuves à l’écrivain qui jette un coup d’œil et dit si ça lui convient. Et s’il est convaincu, il le redonne à l’éditeur qui l’envoie à l’imprimeur qui imprime le livre en plusieurs exemplaires.
Une fois, il a reçu les épreuves d’un livre qu’il avait écrit pour les enfants mais les illustrations ne lui plaisaient pas parce qu’elles étaient tristes, et qu’on ne lui avait pas demandé son avis. Alors, il a décidé qu’il n’enverrait plus de livres là-bas.
Il nous a aussi expliqué que, quand un livre était vendu, l’éditeur avait 33 % du prix de ce livre et que l’auteur en avait seulement 6%
Il nous a dit que ses poèmes étaient traduits en d’autres langues : en anglais et en allemand, par exemple.
Marie-Thérèse Mékahli est illustratrice et elle travaille souvent avec Claude Cailleau. Elle a regardé les dessins que nous avons faits quand nous sommes allés à l’exposition. Elle a semblé les aimer parce qu’elle nous en a longuement parlés.
Puis nous avons refait un tour dans l’exposition.
Elle nous a expliqué que pour réaliser une illustration, elle lisait d’abord le texte qu’elle devait illustrer. Après, elle réfléchissait à une image dans sa tête qui parlait de l’histoire. Après, elle faisait le dessin au crayon papier sur un calque. Elle le retournait, et elle repassait le dessin. Puis, elle utilisait beaucoup de matériaux différents : le collage, l’encre, la peinture, le sable coloré…
Elle nous a aussi conseillé de faire des activités que nous aimons, nous, et pas pour faire plaisir aux autres. Par exemple, elle nous a expliqué que pour elle, l’important était de peindre parce qu’elle en avait envie, et pas dans le but que sa peinture plaise aux autres.